Le 10 novembre à 20h20 la RTBF TV à diffusé une émission qui à tenté de répondre à cette question.
Le 10 novembre à 20h20 la RTBF TV à diffusé une émission qui à tenté de répondre à cette question.
Christine Lenaerts, journaliste de l'émission "Question à la Une") et Patrick Lemy m'ont rendu visite chez Radio Campus lors de l'enregistrement de "Polyplaisir des Utopies".
Ce fût l'occasion pour Jean (Tony 264) et moi de tenter de répondre à leurs questions et espérons le de nuancer les raccourcis de pensée aux sujets des amours plurielles.
Surprise! après vision ce mercredi soir, la séquence tournée chez Radio Campus à été supprimée au montage! Pour quelle raison je l'ignore? Je vais tenter de le savoir mais au-delà du manque de respect (je n'ai pas été prévenu de sa suppression) mon discours semblait pas assez simples lors de mes réponses à la journaliste, comme souvent la télévision se perd dans les nuances aux travers de ses raccourcis stériles.
Le choix de vivre des amours multiples impose selon moi la nuance et le respect des variantes qui fondent ce mode de relation aux autres.
Voir un extrait de la vidéo (La partie amours pluriels - 20 min.)
D'autres questions qui restent sans réponses: à aucun moment le terme polyamour n'est cité? Pourquoi l'émission progresse en deuxième partie vers le monde du porno, et de la pédophilie? Je n'ai pas été au courant de ce choix journalistique, même si la séparation des séquences est respectée, l'introduction racoleuse reste suspect! Le dicta de l'audimat?
Un point positif: les trois témoignages expriment dans la bonne humeur le choix de vie des couples et trouples qui entrouvre la porte sur le polyamour et ses variantes.
Merci à Jean (tony264) et Claire, et nos amis québécois de s'être dévoilé avec intelligence.
Ce tournage TV à donné malgrès tout une émission radio déjà diffusée sur radio Campus, pour nuancer l'émission, écouter ici:"La RTBF visite Polyplaisir des Utopies"
PolyPhil
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Texte d'intro de l'émission RTBF:
Polygamie. Cette pratique existe, notamment dans certaines religions ou encore certaines communautés. Mais au-delà des religions ou des traditions, la polygamie n'était-elle pas aussi courante dans la société occidentale sous une forme plus discrète ? Vivre à 3, une nouvelle alternative amoureuse ?
10 Comments
@ Stan : magnifique la différence en la structure pyramidale et la structure en réseau !
@ Tony264 : je crois que tu as assez raison : l'amour existe-t-il ?
Uniquement si nous aimons le bonheur de l'autre selon ses choix à lui, et tout en respectant nos propres limites et besoins. Mais à part cela, c'est plus de l'attachement, des habitudes.
Le côté amoureux existe bel et bien , ça c'est sûr !
J'ai des brides d'amours qui sursautent dans notre vie, pour l'un , pour l'autre, parfois longtemps, parfois de façon très courtes, puis, il y a des élans admiratifs envers l'un ou l'autre qui fait que j'ai envie de lui dire " je t'aime" à ce moment précis, je l'aime , oui, avec conscience.
En fait, comment ne pas aimer tout le monde, tout simplement ? En ce qui me concerne, j'aime tout le monde, mais il y en a certains pour qui je désire plus de bien, j'aime partager plus de moments, et pour d'autres où l'attirance physique est nettement très .....attirantes ! :friends:
Et puis certains, je les aime, mais de loin, leur malaise me fait mal, leur demande me pompe, me brise...
En fait, Polyphil ce genre d'émission doit absolument se faire en direct, comme cela tu es sûr de n'être ni coupé, ni "trafiquoté" de façon à changer complètement le sujet. Tu as bien raison, c'est vicieux de parler de pornographie et pédophilie sous le terme "polygamie" !
C'est assez typique. Comme Jacques Attali qui dit plein de choses justes sauf qu'une fois de plus, il réduit le choix polygame, polyandre, ou autre sous le simple désir" je veux tout avoir, et ne faire aucun choix" Ce qui est faux, nous le savons tous, nous qui vivons la liberté d'aimer totalement et sans contrainte, les êtres que nous croisons dans notre belle vie !
A part ça, prise par le travail, je trouve de moins en moins de temps et tu me manques, ta belle aussi ! et nous irons encore danser un jour quelque part !
kisss
Les journalistes sont malheureusement là pour faire de l'audience, c'est à dire de vendre. Le sexe fait vendre. L'amour est très difficile à faire passer.
Personnellement, je ne suis pas surpris. Le reportage a le mérite d'exister. L'interview d'Atali était intéressante.
Enfin, n'oublions pas, qu'on en parle en bien ou en mal, l'important est qu'on en parle.
"J’estime que nos journalistes se sont magistralement fourvoyés.
Mettre autant de sujets dans une seule émission ne démontrent pas leur professionnalisme.
Polygamie, relations multiples, pornographie, pédophilie…
Question communication, cela se pose un peu là !
Que d’amalgames inconscients, le spectateur lambda peut-il faire ?"
Tout à fait ! En plus le documentaire sur la pédophilie date. Et comme tu le fais remarquer, il y avait pourtant matière à produire davantage et donc aucune nécessité de sortir ce documentaire des archives. En se fourvoyant de la sorte, je pense qu'ils ont perdu la confiance de nombreuses personnes pouvant témoigner sur ce sujet et j'ai l'impression qu'ils ont vraisemblablement trahit la tienne. Note, des circonstances indépendantes de leur volonté les ont peut-être contraint à cela.
Sinon pour ce qui est de croire en l'amour, je pense au contraire que nous sommes sur la même longueur d'onde d'après ce que j'ai écouté de l'émission où est passée la journaliste. Lorsque j'utilise l'expression "relation dite amoureuse", je marque une certaine distance pour ne pas dire une distance certaine. Comme toi, je me méfie de l'amour, du discours amoureux en général que je trouve extrêmement formaté par les valeurs du mariage. De tels valeurs font que, rétrospectivement, nombre de personnes se sentent mal aimées et, inversement, nombre d'autres personnes incapables d'aimer. En amour, une personne réelle vaut souvent bien moins que l'amour. Un beau gâchis ! Les personnes réelles ne sont bien évidemment jamais à la hauteur de l'amour idéal. Que d'histoire pourtant bien plus réelles qu'un idéal, vilipendées au nom d'idéaux amoureux.
Par contre, pour ce qui est de la pédophilie, mieux vaudrait qu'elle ne soit pas réelles. Sur ce point, l'idéal amoureux suffit pour montrer que ce serait mieux ainsi. En passant, je ne vois pas ce que le suffixe "philia" vient faire. La "philia" est l'une des cinq formes d'amour distinguée en grec ancien et cette forme n'a rien avoir avec la sexualité :
"Philia (????? philía) est le mot grec pour exprimer l'amour inconditionnel [réf. nécessaire]. L'amitié qui fait que nous apprécions jusqu'à la simple présence de l'Autre aimé. En grec ancien, la philia recouvre aussi bien l'amitié que l'amour.
Dans l'Ethique à Nicomaque, Aristote appelle philia l'affection qui fait que nous aimons un être pour ce qu'il est et non pour ce qu'il peut nous apporter."
Qu'est-ce que cela a avoir avec les crimes que constituent le fait de violer et d'abuser sexuellement des mineurs ? (Là, je crois qu'il s'agit plus d'un problème de société dans l'usage de la langue que d'un problème de rédaction dans l'équipe de Question à La Une.)
Enfin soit, l'impression que me laisse finalement ce documentaire, c'est que des personnes dans notre genre ne sont pas les bienvenues, même si j'ai cette autre impression de voir à l'oeuvre une rhétorique de la prudence. Une certaine bienveillance reste palpable. Il y a de fait une bienveillance palpable pour le fait de repousser les limites traditionnelles de nos vies affectives et érotiques, mais une bienveillance qui rappelle avec prudence que repousser les limites ne signifie pas qu'il n'y a pas de risques de dérives, qu'il n'y a plus de limites et qu'il puisse un jour ne plus y avoir de limites. Je pense que c'est une prudence excessive qui conduit à autant d'amalgames, excessivité qui manque cependant finalement de prudence pour ses témoins du point des vues des risques de préjugés auxquels elle les exposent.
P.-S.: J'en resterai là, j'ai déjà écrit beaucoup trop.
Un dernier pour la route ! ;-))))
J’aime assez le passage montrant de jeunes vierges effarouchées, BCBG, qui au prétexte qu’elles suivent des cours de sexologie, sont censées représenter la pensée d’une certaine jeunesse… ou des femmes en général.
Que connaissent des relations ces jeunes pucelles ?
Combien de relations ont-elles vécues ?
Que connaissent-elles vraiment de la sexualité… mis à part, peut être, la théorie ?
Ceci démontre juste que les tabous n’ont pas tellement évolués depuis 68.
Je pense même qu’ils se sont raffermis…. Ou pris une autre forme.
Vous en voulez une preuve ?
Regardez bien le passage sur la pornographie et ce que déclare cette jeune femme en lunettes noires…
Que dit-elle ?
J’ai tout essayé dans le sexe… mais je ne sais pas ce que c’est "faire l’amour."
Normal !
Que nous apprend-t-on en matière de sexualité, de relation ou de communication ?
A moins de faire comme les donzelles sorties du couvent des oiseaux et passant directement en sexologie… ;-))))
Et donc, suivre des études universitaires sur ces sujets.
Rien, on ne nous apprend rien… à part les abeilles, les fleurs…
Ou alors, en vitesse, les moyens de contraceptions…
Donc, que se passe-t-il ?
Les ados passent leur temps sur le net… et découvrent la pornographie…
En lieu et place de la sexualité… bien comprise et bien vécue…
Si ces femmes, vues dans la séquence porno, veulent vraiment savoir comment avoir une sexualité épanouie….
Voire, comment jouir sans simuler…
J’espère pour elles qu’elles ne tomberont pas sur les sexologues femmes que l’on nous prépare !
;-)))))
A moins, bien sûr, que les travaux pratiques et les stages, soient à la hauteur